Interview de Florian Cornette
Salut Florian, peux-tu te présenter?
Bonjour, je m’appelle Florian Cornette, j’ai 23 ans, j’habite à Angoulême et je suis natif de Saint-Jean d’Angély.
Je suis à l’académie Pythagore Angoulême des frères Fernandez depuis 2 ans maintenant.
J’ai fait mon premier combat pro lors du tournoi des Contenders 21 le 14 décembre dernier.
Parle-nous un peu de ton parcours, qu’est-ce qui t’as donné envie de te lancer dans le MMA ? J’ai entendu dire que ton sport premier était le foot, drôle de changement…
J’ai commencé le foot à l’âge de 5 ans. C’est une vraie passion, mais à mon niveau, c’est très rébarbatif et j’avais besoin d’essayer un nouveau sport pour me tester sur un truc complètement différent.
Un jour comme beaucoup, j’ai regardé l’UFC avec des potes, et là j’ai dit « pouaaaaa , c’est ça que je veux faire ». Ce mélange d’arts martiaux me plaît énormément et c’est pour moi le sport de combat le plus impressionnant, mais aussi le plus difficile.
La boxe, la lutte, les takedowns et le ground and pound sont ma nouvelle passion que je pratique à l’académie Pythagore d’Angoulême 6j / semaine avec la même envie.
Partenaire d’entraînement de Souk Khampasath, Nicolas Joannes ou bien Olivier Pastor et avec
Emmanuel Fernandez comme enseignant, je ne peux que m’épanouir dans ce magnifique univers des Arts Martiaux Mixte.
Tu prépares actuellement ton combat pour le KOC dynamite, contre Martial Seguy raconte nous ta préparation ?
En effet, pour le KOC dynamite, j’ai fait une grosse préparation et pour faire cela j’ai choisi de m’exiler au pays du caribou.
J’allais à la salle de gym le matin pour faire des circuits cardio et force, puis je courrais au Tristar
Gym pour travailler les différentes disciplines du MMA.
J’ai beaucoup souffert physiquement pendant cette période, mais qu’est-ce que cela a été bon. J’ai changé mon style de combat et ma vision sur les combats. J’en suis ressorti plus fort et déterminé.
Pourquoi avoir choisi de t’exiler à Montréal pour faire ta préparation ?
Les combats d’arts martiaux mixtes sont interdits en France. Devenir un combattant de haut niveau est donc synonyme d’exil.
Au Canada, là où le MMA est défendu et aimé, j’ai eu la chance de pouvoir faire ma préparation à la Tristar Gym pendant 1 mois. Je suis parti retrouver un pote de Pythagore Souk « Yoda » Khampasath qui y vit depuis maintenant 6 mois.
La Tristar Gym fait partie, pour moi, de l’un des meilleurs clubs du monde avec les meilleurs combattants du monde (GSP, Francis Carmont, Ivan Menjivar et plein d’autres).
Venir s’entraîner ici est synonyme de gros sparring, de nouveaux cours avec des nouvelles techniques et permet de voir comment se passe l’entraînement de grands champions.
Là-bas il faut toujours être au top, car tes adversaires le seront toujours et ne sont pas là pour rigoler.
Pour ce combat, tu seras à domicile, quel est ton ressenti par rapport à cette situation, y a-t-il une différence particulière pour toi ?
J’aurai peut-être une pression supplémentaire, mais combattre à domicile est une chance, surtout dans ce sport où nous devons voyager pour combattre.
Alors combattre devant ma famille et mes potes est une motivation en plus et je n’aurai pas le droit de les décevoir.
Je te laisse les mots de la fin…
Je tiens à remercier mon coach Manu, ma famille et mes amis qui me soutiennent dans la victoire et la défaite.
Je tenais dire un grand Merci à tout mes partenaires d’entraînement, car je sais que rien ne vaut le soutien et les encouragements d’une bonne équipe.
Un grand merci à « Yoda » pour sa présence quotidienne et au GdGB !!.
Pour finir, je vous donne rendez-vous le 8 mars à l’Espace Carat.